cochenilles sur cactus et succulentes

Les cochenilles sur les cactus et succulentes ou plantes grasses


Vos plantes ont des cochenilles ? Cet article vous intéressera. Qu’est-ce que sont ces bestioles, comment s’en débarrasser facilement.

Avant propos


Cochenilles bouclier

Cochenilles farineuse (nid)


Cet article n’a pas pour but l’étude des cochenilles (origine, morphologie…) ni de recenser tous les moyens de lutte contre ce parasite malheureusement fréquent dans
les collections.

Nous irons donc à l’essentiel sans entrer dans les détails. Nous saurons comment les repérer et les éliminer puisque c’est ce qui nous intéressera le plus.

Je vous indiquerais une méthode simple et efficace à la portée de tous pour combattre les cochenilles (plus bas dans cet article). Il s’agit de celle que j’utilise. Si vous êtes collectionneur, vous savez que
les cochenilles finissent toujours par revenir, c’est un problème récurent.

Les repérer


Cochenilles farineuse (nid, gros plan)

Les deux principales cochenilles sont les “cochenilles farineuse” et les “cochenilles à bouclier”.

Les deux se reproduisent vite et envahissent toute une collection en un temps record qui parfois peut nous surprendre. Bien que un collectionneur soucieux de sa collection s’en apercevra dès le début.

Les cochenilles sucent la sève des plantes sur les parties aériennes mais aussi sur les racines. On trouve dans les tiges ou les racines des petits amas cotonneux blancs (les nids) qui lorsqu’on gratte s’avèrent collants.


La cochenille farineuse est de forme ovale, elle mesure de 5 à 6 mm de long et est blanche.
Elle se déplace sur les plantes et va s’installer dans les parties où la peau est la plus tendre (jeunes pousses et extrémités).
Il en est de même pour la “bouclier” sauf que celle-ci est statique.

Les éliminer


Cochenilles encore :)

Ses prédateurs naturel sont la coccinelle et le diptère parasitoïde. Mais dans une serre ou quand on est envahit cela devient inssuffisant.

Il reste des produits vendus en grande surface sous l’appelation “anti puceron”. Ces produits sont efficaces mais il est impératif de lire les recommandations sur l’emballage.
Il existe aussi des méthodes comme avec de l’acool à brûler mais d’un emploi peu recommandé.


Cochenilles encore :)

Pour s’en débarrasser, il suffit de dissoudre l’enduit cireux qui les recouvre. C’est pour cette raison que les préparations anti-cochenilles contiennent des huiles.
Dans les préparations amateurs on trouve aussi du savon. L’ennui de ces méthodes c’est qu’elle doivent être renouvellées
car il n’est pas possible de détruire en une seule fois les adultes, les larves et les oeufs. Certaines plantes ont le corps recouvert d’une substance pruineuse qui les protèges
du soleil et de la sécheresse. Ces produits la font disparaître. Les enlever manuellement sera utile mais fastidieux et incomplet.

Pour une petite collection, on peut utiliser aussi des produits en bombe. Tous ces produits sont dits “de contact” et bien souvent n’atteignent pas tous les parasites.

Pour aller dans le sens de l’efficacité il faut utiliser des produits systémiques. Ils sont absorbés par les plantes et véhiculés par la sève.
Cela présente deux avantages. D’une part si les plantes reçoivent la pluie quelques heures après le traitement la substance sera encore efficace, et d’autre part les insectes piqueurs seront empoisonnés quand ils voudront se nourrir.


Cochenilles farineuses

Ces systémiques peuvent aussi être ajoutés à l’eau d’arrosage.

Les produits de contacts seront utilisés lors du repos des plantes, tandis que les systémiques en période de végétation (mars-avril à octobre). La sève ne circulant plus en hiver, ils deviendraient inefficaces.


Bayer pucerons systémique

Quand on traite au pulvérisateur ce qui est pratique, on traite toute la collection. Certains précaunisent un traitement au printemps et un autre en automne à titre préventif. Pourquoi pas ?

Arrangez vous pour ne pas traiter des plantes en fleur, d’ailleurs c’est écrit sur la notice. Il s’agit de penser aux insectes pollinisateurs.

Quand je constate la présence de cochenilles, je les enlève avec une petite pointe puis je vaporise mon produit sur toute la collection et je recommence deux semaines plus tard. Normalement cela suffit. Si une plante est vraiment recouverte, je la sépare des autres. Ensuite je la traite à
deux voir trois reprises et je lui fait un arrosage d’eau additionnée de mon systémique.

L’avantage avec ce produit c’est qu’il coûte à peine plus cher qu’une bombe aérosol et qu’on peut faire 200 L de produit !
Par-contre ne croyez pas que vous éliminerez les arraignées rouge avec, ce sera le sujet d’un autre article ;)

Les photos

Je tiens à préciser que les photos 1, 4, 5 et 6 (en partant du haut à gauche) ont été prises ce matin chez un pépiniériste dont je tairais le nom.
Pensez bien que je ne ferais pas un article sur les cochenilles si j’avais des cactus envahis de cette façon

Florent, février 2009